Découvrez les témoignages de personnes ayant connu des problèmes de fertilité et ayant trouvé une aide et un soulagement au travers des thérapies naturelles et/ou du soutien psychologique et émotionnel.

 

Karine (Paris, groupe de parole)

J’ai découvert She Oak à un moment crucial de mon parcours de PMA. Le groupe m’a permis de rencontrer des femmes de tous horizons avec des parcours différents, mais avec le point commun du désir d’être mère.
Le soutien de ce groupe a été crucial pour mon épanouissement personnel et pour redonner un nouveau souffle à mon parcours, on ne mesure jamais assez le bien que cela procure de pouvoir partager notre expérience, d’être écoutée sans jugement tout en bienveillance , et parfois de rire dans ces moments douloureux.
Mon parcours est long, toujours en cours, le groupe me donne la force et la lucidité dont j’ai besoin.
Immense gratitude à She Oak.

Maï (Paris, groupe de parole)

 J’ai eu la chance d’assister à une conférence de Stéphanie (cofondatrice de She Oak) lors d’un salon à Paris et j’ai beaucoup apprécié sa façon de voir les choses, je me suis donc adressé à elle directement et nous avons parlé de ce groupe de parole.

J’étais justement en demande donc cela tombait bien. J’étais en parcours PMA depuis quelques années déjà et ce groupe de parole m’a permis de partager cette douloureuse expérience car pour vraiment pouvoir en parler, il faut l’avoir vécu car en parler aux copines, ce n’est pas pareil. C’est un parcours unique, avec son lot d’émotions propres à la PMA, qu’on ne peut comprendre que si on l’a vécu.

Nous pouvons parler très librement, de tout, il n’y a pas de tabous et les participantes sont exceptionnellement bienveillantes entre elles.
Nous pouvons échanger des conseils sur les démarches administratives, de voyage ou sur les médecins, le personnel des cliniques etc…
Même si mon parcours s’est bien terminé par une grossesse qui se passe bien, je reste dans le groupe pour donner de l’espoir à celles qui sont encore dans les démarches.
Je remercie beaucoup Stéphanie de nous permettre de nous aider mutuellement. C’est un véritable soin à part entière.

Sophie (France, groupe de parole)

 Le groupe de parole de l’association She Oak m’a beaucoup aidé ! Les rencontres sont régulières, tous les 15 jours environ. J’ai commencé à y participer après un long parcours de PMA en France. De trop nombreux échecs avaient rudement ébranlé ma confiance et mon espoir de réussite.
Dès ma première participation, je me suis sentie bien accueillie. J’ai rencontré d’autres femmes qui pouvaient me comprendre parce qu’elles traversaient les mêmes épreuves que moi ! J’ai pu parler de notre histoire sans peur du jugement. Au contraire, j’ai ressenti beaucoup de bienveillance !
Entendre les obstacles et les difficultés des autres m’a permis de relativiser ma situation. J’ai pu aussi poser des questions concrètes sur les traitements, les protocoles. Enfin, on échange les bons plans pour le séjour à Barcelone !
Les rencontres ont lieu dans la bonne humeur. On trouve toujours des mots réconfortants en cas de coup dur ! C’est un réel soutien ! 

 

Natalia (Barcelone, Yoga Fertilité)

Je suis très reconnaissante de faire partie du groupe de Yoga Fertilité de She Oak, qui toutes les semaines nous invite à partager ensemble un espace de paix, de respect et d’énergie positive. Un espace où nous pouvons être nous-mêmes, apprendre à mieux connaître notre intérieur, relativiser notre quotidien et en définitive profiter du chemin de la vie, quelqu’en soit la destination finale. Le groupe de yoga et les professeurs sont bien plus que la somme de chacune d’entre nous.
 
Merci beaucoup She Oak pour toute l’énergie, le temps et l’amour que vous y mettez pour rendre cela possible.
 

Solenn (Paris, en cours de traitement FIV à Barcelone)

Mon mari et moi désirons avoir un bébé depuis bientôt 9 ans. Après 3 inséminations et 4 FIV à Paris en l’espace de 3 ans, on nous a recommandé d’aller en Espagne où les techniques sont plus poussées. Ma naturopathe spécialisée en maternité m’a mise en relation avec l’association She Oak.

Dès le premier contact, l’association nous a beaucoup aidés. D’abord, parce qu’ils ont su nous éclairer sur le dispositif médical en Espagne, nous expliquer les différences de protocole avec la France et nous rassurer sur la réputation de la clinique qui nous avait été indiquée.

Ensuite, parce qu’on se trouvait mon mari et moi parachutés en dehors de nos frontières, de notre langue maternelle et de notre zone de confort, dans une ville où nous n’avions aucun repère.

Quel confort d’avoir l’association She Oak qui nous a proposé des appartements à louer, mis en contact avec des thérapeutes spécialisés (acupuncteur, masseuse), et indiqué les hôtels et lieux de détente sympas pour rendre notre séjour plus festif, pas que comme un parcours médical mais comme des vacances aussi.

Et puis quelle joie de savoir qu’en atterrissant à l’aéroport de Barcelone, nous y avons une personne de cœur qui sera toujours là pour nous aiguiller et nous aider, nous accueillir et nous conseiller.

Le parcours à Barcelone complique forcément les choses. Les séances d’acupuncture par exemple doivent se faire le jour même du transfert embryonnaire ; impossible de les faire à Paris. She Oak s’occupe de tout, de trouver les bons thérapeutes à Barcelone et de prendre les rendez-vous aux bonnes dates, ou encore de nous réserver des massages relaxants permettant de faire descendre la pression pendant le protocole.

C’est vraiment une force supplémentaire extraordinaire lorsqu’on arrive complètement exténuée par un parcours de longue haleine en France et qu’il faut redoubler d’énergie, de confiance et de sérénité pour franchir la ligne d’arrivée !

(…)

Mes conseils pour quelqu’un qui commence un traitement de reproduction assistée:

– ne pas calculer, ne pas réfléchir au « quand est-ce que je serai enfin enceinte ?» mais plutôt d’être dans le « comment je peux vivre cette aventure du mieux possible ? ».

– s’accorder des moments de bien-être : les massages ou les séances d’acupuncture sont des dépenses supplémentaires mais cela vaut vraiment le coup ! Notre corps encaisse énormément de stress, de fatigue et de chimie à haute dose ; il a bien mérité qu’on l’aide à se détendre et à se détoxifier le temps de ce marathon.

– parler de son parcours et de ses difficultés (accompagnement psychologique) : même si ce sont des sujets encore un peu tabous, on ne peut pas garder toute cette douleur au fond de soi.


Marie (Barcelone, 2 enfants conçus par FIV-ICSI)

Je me souviens du jour où j’ai appris qu’on ne pourrait pas avoir de bébé naturellement. Je n’arrivais pas à y croire, j’étais désespérée et, surtout, très en colère: pourquoi est-ce que cela m’arrivait à moi qui depuis toute petite rêvait de devenir maman?

J’ai voulu commencer les traitements tout de suite, sans attendre, mais les sentiments négatifs étaient si étouffants que j’ai vécu chaque étape de la première FIV comme un enfer. Nous en parlions très peu avec nos amis et pas du tout avec notre famille, et ne connaissions personne dans cette situation (au contraire, autour de nous les femmes semblaient toutes tomber enceintes au premier essai!). Nous nous sentions donc isolés, seuls face aux traitements, à notre peur et notre stress.

J’avais régulièrement des crises d’angoisses, et ne pouvais m’empêcher d’être jalouse de toutes les amies (même les plus proches) qui m’annonçaient leur grossesse. Et en même temps cela me faisait me sentir terriblement coupable.

Après les résultats (négatifs) de la première FIV je me suis sentie toucher le fond et j’ai décidé de demander de l’aide à des professionnels pour me préparer au mieux à la 2e FIV. J’ai fait de l’oestéopathie, de l’acupuncture (mon mari aussi), des massages Shiatsu et j’ai appris à me détendre grâce à à la respiration et à des exercices simples de relaxation.

La peur et l’angoisse étaient toujours présentes mais j’arrivais à mieux les gérer, à me détendre avant chaque piqure et à préparer mon corps et mon esprit au processus.

Un an plus tard est né notre premier bébé, suivie 2 ans après par sa petite sœur (également FIV-ICSI)


Delphine (Paris, maman célibataire par FIV)

J’ai 40 ans, et je suis enceinte de 3 mois. Il s’agissait de ma 3e FIV en moins d’un an.

Les premiers essais n’ont jamais abouti à une grossesse. Et avant ces cycles de FIV j’ai fait 2 cycles de préservation d’embryon car les médecins m’avaient dit que j’avais une faible réserve embryonnaire.

Dès le premier cycle de stimulation j’ai commencé des sessions mensuelles d’acupuncture qui ont tout de suite montré des résultats positifs.

Je m’étais convaincue que la seule manière d’aller au bout était de croire que ça allait marcher du premier coup. J’ai donc été très déçue et perdue en apprenant que ça n’avait pas été le cas. Une chose qui m’a vraiment aidé à ce moment-là a été de parler avec des amis qui avaient vécu la même chose, et pour qui ça avait marché – ça, et les cours de pilates.

Mais ce n’est que pour la 3e FIV que j’ai réellement commencé à chercher de l’aide car je perdais espoir. J’ai tout fait: séances hebdomadaires d’acupuncture, yoga thérapeutique (que je continue maintenant et que j’ai beaucoup pratiqué alors, y compris le matin même de la ponction puis du transfert), ostéopathie (interne et externe), naturopathie (alimentation adaptée et suppléments naturels), hypnose (avant et après le transfert), et enfin le dernier mois j’ai vu mon psychothérapeute  toutes les semaines.

J’ai continué tout ca jusqu’au test de grossesse, et encore maintenant je suis en contact régulier avec toute cette « équipe »  qui m’a aidée.  Je suis certaine que tout cela a vraiment joué un rôle dans les résultats.

Je suis maintenant convaincue de l’importance de trouver des méthodes qui nous aident à nous détendre, et de l’efficacité de l’acupuncture dans les traitements de reproduction assistée.

Alexandra (Preservation d’ovocites)

J’ai 31 ans et il y a 1 an alors que toutes mes amies sont déjà maman ou s’apprêtent à l’être, on me detecte, à Barcelone, une très faible réserve ovarienne.Ce qui signifie dans mon langage : si je veux un enfant c’est maintenant mais dans 3 ans il sera peut-être trop tard.

Mon médecin connaissant mon désir d’enfant mais comprenant ma situation (célibataire) me conseille la vitrification des mes ovocytes. Je suis donc rentrée en France pour avoir un second avis – quant à la lecture de mes analyses-, qui a été similaire. Elle m’a également informée que ce type d’analyse n’était pas réalisée sur les femmes de mon âge car la congélation étant interdite en France, les médecins n’ont pas de solutions à apporter aux patientes dans ce genre de situation.

J’ai donc effectuée la vitrification à Barcelone, en étant bien accompagnée par les médecins et en étant ravie d’avoir eu accès à cette procédure mais en me sentant très seule. En effet, en regardant différents témoignages, beaucoup de femmes le font car c’est une étape lors d’une FIV ou le font vers 37 ans car elles voient l’horloge tourner, mais rares sont les femmes qui le font à mon âge dans ces circonstances.

Mais au delà de la pression sociale subite au quotidien, je me sens soulagée de pouvoir envisager la maternité peut être que dans 6 ans. J’ai donc mis ma vie sociale un mois entre parenthèse avec des RDV, des piqures et accepter le fait de devoir cela dans l’hypothèse où …

Je ne regrette absolument rien et j’espère ne pas avoir besoin de m’en servir et je sais qu’ils sont là si j’en ai besoin un jour.